INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Atelier – Pierre Franck en 1985 Parution aux éditions Circé en juin 2013 Traduit du suédois par Terje SINDING La Danse de mort (Dödsdansen, 1900-1901) est une pièce de théâtre en deux volets écrite en 1900. Écrite juste après le Chemin de Damas (I-II, 1898), où Strindberg cherche à représenter son univers intérieur comme un long mystère médiéval onirique, la Danse de mort se situe à la charnière entre deux périodes de son l’œuvre, se détachant du naturalisme dont elle est issue pour entrer dans le symbolisme qu’elle préfigure. La danse de mort, c’est la valse sanglante d’un couple usé à la corde. (Originalement, Strindberg voulait nommer la pièce Vampires !) C’est l’histoire d’un divorce avorté, de deux époux qui s’endurent jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais la mort ne s’en suit pas. Dans une citadelle perdue sur une île de garnison isolée, alors que la tempête fait rage, un couple s’apprête à fêter ses vingt-cinq ans de mariage. Un capitaine, cardiaque et alcoolique, et sa femme Alice, qui a renoncé à sa carrière d’actrice pour l’épouser, se déchirent sous le regard de leur ami Kurt. Durant une de ces fréquentes crises, le capitaine, veillé par Kurt, rencontre la mort. Et la révélation de l’immortalité de l’âme, vécue durant cette expérience mystique, lui permettra de se réconcilier avec sa femme. Le second volet de la Danse de mort, plus rarement joué, met en scène, dans la maison de Kurt, un marivaudage cruel entre Allan, le fils de Kurt, et Judith, la fille du capitaine. Celui-ci exerce un acharnement moral sur sa femme et sur Kurt, devenu son amant. Un stratagème de Judith fera échouer ses plans, provocant ainsi une ultime crise qui le terrassera. (Source : Circé – Pages : 160 – ISBN : 9782842423421 – Prix : 10,00 €) |
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