Énergique et puissant. L’imaginaire de Norđdahl n’a aucune limite. Son humour non plus.
Présentation Éditeur
L’Islande change brusquement. Un député de droite voit le monde avec une mentalité de gauche, les femmes sont au pouvoir et les priorités changent. Seul le directeur français du FMI reste le même.
Halldor Gardar, député du parti conservateur, se réveille un matin dans un monde complètement différent de celui qu’il a quitté la veille en s’endormant. Le mont Esja brûle, dégageant un nuage de fumée qui recouvre Reykjavík. Austurvöllur, la place du Parlement, est envahie par les manifestants qui reviennent chaque fois que la police les évacue. Des tempêtes de sable dévastatrices s’abattent sur le pays, des femmes tombent des immeubles et s’écrasent sur les trottoirs. La situation est telle qu’Halldor s’enferme dans une chambre d’hôtel et sèche les séances parlementaires où d’ailleurs les députés en viennent aux mains. Mais quand une petite fille marocaine lui demande de l’aider à arracher ses parents des griffes du gouvernement islandais qui veut à tout prix les “intégrer”, sa vie prend un sens nouveau et insoupçonné…
Tout d’ailleurs change dans l’île, les femmes prennent le pouvoir, renégocient la dette et ouvrent le territoire à 80 millions d’émigrants.
Gæska est un roman extrêmement drôle et plein d’imagination qui explore tout ce dont l’Islande manquait cruellement avant la crise de 2008 – égalité, fraternité et modestie – et dénonce tout ce dont il y avait profusion – cupidité, bêtise et préjugés. L’imaginaire d’Eiríkur Örn Norđdahl n’a aucune limite et dans ce roman, son style prend toute son amplitude.
Ce texte a été publié avant le magistral Illska.
Origine | |
Titre original | Gaeska |
Éditions | Métailié |
Date | 5 septembre 2019 |
Traduction | Eric BOURY |
Pages | 272 |
ISBN | 9791022608985 |
Prix | 18,00 € |