Présentation Éditeur
Nyckelberg, village suédois dans les ombres de la guerre froide. Un jeune garçon raconte une période décisive de sa vie. Son père, un prêcheur dévoué, est obnubilé par la fin du monde qui approche alors qu’il reste tant d’âmes à sauver. Le garçon ne pense qu’à suivre les traces de son père, au grand désespoir de sa mère qui plaide pour une “enfance normale en survêtement”. Hanté par l’Armageddon, il se barricade derrière sa machine à écrire pour rédiger des sermons, en commençant par l’éloge funèbre de Viola, caissière de la supérette locale.
Ses parents ayant disparu de manière brutale, il comprend qu’ils ont été évacués, avec nombre de fidèles, dans le royaume divin, et que lui-même n’était pas assez pur pour être élu. Viola, désormais chargée de lui, l’emmène alors en Scanie avec le secret espoir de rencontrer Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies, dont elle est tombée amoureuse.
Signant d’un livre aussi chargé d’humour que d’élucubrations comme seul sait en élaborer un enfant perturbé par une relation fusionnelle avec le père – et l’on pense ici à Stig Dagerman ou Pär Lagerkvist –, Göran Sahlberg s’annonce comme un de ceux qui pourraient, après les très grands des années 1960-1970, former une nouvelle génération d’écrivains en Suède.
Origine | |
Titre | När tiden tog slut, 2008 |
Éditions | Actes Sud |
Date | 4 novembre 2008 |
Traduction | Hege Roel rousson, Pascale Rosier |
Pages | 272 |
ISBN | 9782742780747 |
Prix | 22,20 € |