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Quand un policier d’Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d’un crime non élucidé, cela n’est certainement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers qui ont participé à des enquêtes infructueuses sont tués à leur tour, c’est une évidence : un meurtrier brutal aux méthodes bestiales rôde dans les rues de la capitale norvégienne.
La police ne dispose d’aucun indice et, pire encore, elle déplore l’absence de son meilleur limier. Mais aujourd’hui, l’inspecteur Harry Hole n’est plus en mesure d’aider ni de protéger quiconque.
Pendant ce temps, à l’hôpital d’Oslo, un homme gravement blessé est dans le coma. Personne ne connaît son nom. Même les policiers chargés de le protéger n’ont pas le droit d’approcher le patient. S’il reprenait conscience, cet inconnu aurait pourtant bien des secrets à révéler…
L'avis de Marie H.
On avait quitté Harry Hole avec une balle dans la tête, très mal en point dans Fantôme (2013). De retour dans Police, il est sobre, enseigne à l’école de police et envisage de se marier avec l’amour de sa vie. En a-t-ilfini pour autant avec ses vieux démons ?
Ses anciennes collègues, Katrine Bratt et Beate Lonne, viennent le solliciter car un sérial killer tue dans des conditions atroces des officiers de police sur des lieux d’enquêtes non résolues :
« J’ai autant besoin d’une affaire de meurtre que d’un drink, Katrine. Sorry. Ne perds pas ton temps et cherche l’alternative suivante.»
Elle le dévisagea. Elle se dit que la comparaison avec un drink était venue très vite. Et que cela confirmait ses soupçons : il avait peur. Il craignait que le fait de jeter un coup d’œil à l’affaire n’ait le même effet qu’une goutte d’alcool. Il ne parviendrait pas à s’arrêter, il serait dévoré. » (P.199)
Mais Harry Hole replonge très vite dans la craque de ce psychopathe. On retrouve dans Police, la densité dramatique que l’on avait aimée dans le Bonhomme de neige (2008). L’auteur joue avec son lecteur, l’entraîne sur de fausses pistes afin de retarder les révélations sanglantes. La fin sème des indices pour une suite à ce nouveau Harry, marié et heureux :
« Il sentit que tout aurait n’était qu’ordre, équilibre et harmonie. Il sut que tout aurait dû s’arrêter ici. » (P.595)
Plus que jamais, on attend le prochain avec impatience !