Présentation Éditeur
URSS, 1985. Dans une chambre de Moscou, on découvre les corps de Sonia, employée de l’ambassade du Danemark, et de Véra, une prostituée russe, dans des circonstances qui ne laissent aucun doute quant aux jeux érotiques qui ont précédé leur mort. Autour d’elles : des vidéos pornos et des dollars – pièces à conviction des deux plus graves délits reconnus par le régime en place.
Jack Andersen, diplomate danois, ne croit pas à la thèse de l’accident suivi d’un suicide qui est rapidement avancée. Son ambassade comme les dirigeants soviétiques ont en effet tout intérêt à enterrer l’affaire, même si une assiette en trop laisse penser que les deux femmes n’étaient pas seules dans l’appartement. La quarantaine désabusée, pour penser à autre chose qu’à son divorce imminent, Jack commence une enquête qu’il croit discrète…
Dans la grande tradition du roman d’espionnage, option déliquescence de l’empire soviétique, La Chanteuse russe propose une plongée aussi réaliste qu’oppressante dans le quotidien moscovite, des sous-sols mafieux aux moquettes d’ambassades.