Présentation Éditeur
Un couple entreprend de rénover une maison abandonnée dans les sauvages fjords de l’ouest de l’Islande. Leur amie Lif les suit parce qu’elle cherche à faire le deuil de son mari, récemment décédé.
Tous trois ont une chose en commun : ils s’attendent à être seuls. Très vite, une présence inquiétante se manifeste dans les parages.
Y a-t-il un lien entre cette apparition et le trépas inexpliqué du propriétaire précédent ?
Origine | |
Titre | Ég man þig (2010) |
Éditions | Anne Carrière |
Date | octobre 2012 |
Éditions | Points |
Date | 3 octobre 2013 |
Traduction | Marie de PREMONVILLE |
Pages | 432 |
ISBN | 9782757824801 |
Prix | 8,00 € |
L'avis de Sophie PEUGNEZ
Une maison aux allures de piège…
Un coin isolé de l’Islande. Un couple et leur amie abordent la côté à bord d’un bateau sans grand enthousiasme. Le projet de départ était excitant : transformer en gite un vieil habitat dans une région qui n’en possède qu’un. Mais l’arrivée dans l’atmosphère hivernale les a calmé. Un des membres fondateurs du projet est décédé et c’était lui le plus bricoleur du groupe.
Mais ils ne peuvent pas faire marche arrière : Gardar a perdu son emploi et il a besoin de s’investir dans un nouveau projet. Sa femme tente de tenir le coup pour lui. Et pour la jeune veuve c’est un moyen de s’évader.
Le petit village semble désert et c’est encore pire pour leur maison qui est à l’écart. Le chantier est vaste et compliqué. De plus, des bruits étranges retentissent dans la maison, des coquillages sont déposés… Le sentiment d’une présence mystérieuse va les obséder de plus en plus. Leur peur est croissante.
Très bon texte de terreur. Dès qu’ils mettent un pied à terre, on sent que le danger rôde. « Les poils se dressent au fil des pages ». L’obscurité, l’angoisse montent. Ce thriller fantastique a tout du « page-turner ». A peine le roman entamé, on ne peut le lâcher. Il y aura-t-il un survivant à ce huis-clos ? Yrsa Sigurdardottir joue avec les frontières du réel et de l’imaginaire.
Un vrai régal pour les amateurs du genre.