Présentation Éditeur
Une fillette de quatre ans disparaît de la ferme isolée de ses parents. Après une longue battue, Nea est retrouvée nue sous un tronc d’arbre dans la forêt, assassinée. Fait troublant : la fillette se trouvait à l’endroit où, trente ans plus tôt, avait été découvert le corps sans vie de la petite Stella, une fillette du même âge qui habitait la même ferme. À l’époque, deux adolescentes, Marie et Helen, avaient été condamnées pour le meurtre : elles avaient avoué avant de se rétracter. Désormais mariée à un militaire autoritaire et psychopathe, Helen mène une vie recluse, non loin de la ferme, dans l’ombre des crimes passés. La belle Marie, quant à elle, est devenue une star du cinéma à Hollywood ; pour la première fois depuis la tragédie, elle vient de revenir à Fjällbacka pour un tournage. Cette coïncidence et les similitudes entre les deux affaires sont trop importantes pour que Patrik Hedström et son équipe puissent les ignorer, mais ils sont encore loin de se douter des répercussions désastreuses que va avoir leur enquête sur la petite localité. De son côté, Erica Falck écrit un livre sur l’affaire Stella. Une découverte la trouble : juste avant son suicide, le policier responsable de l’enquête à l’époque s’était mis à douter de la culpabilité des deux adolescentes. Pourquoi ?
Dans ce dixième volet, le plus ample et peut-être le plus abouti de la série Fjällbacka, Camilla Läckberg est au sommet de son art.
Origine | |
Titre | Häxan, 2017 |
Éditions | Actes Sud |
Date | 1 novembre 2017 |
Éditions | Babel |
Date | 1 mai 2019 |
Traduction | Rémi CASSAIGNE |
Pages | 782 |
ISBN | 9782330119973 |
Prix | 10,00 € |
L'avis de Katia
Je suis une lectrice quasi exclusive de polars nordiques.
Je lis bien sur les auteurs à succès comme Camilla Lackberg.
La lecture des romans de Camilla Lackberg est très accessible : ce sont les premiers polars que j’ai donné à lire à ma fille adolescente.
Certes les personnages attachants et les intrigues assez originales nous faisaient oublier les grosses ficelles d’un contexte assez peu crédible pour le petit village de Fjällbacka qui connait de manière assez régulière des drames, des meurtres pour lesquels l’héroïne a toujours un lien plus ou moins direct.
Mais La Sorcière est le livre de trop ! L’intrigue est grossière, les circonstances des 2 meurtres d’enfant sont peu réalistes et la coïncidence de ces meurtres improbable. A cela se mêlent des faits de société actuels mais sans réelle crédibilité (la mal-être adolescent, la question de l’accueil des migrants) auxquels s’ajoute la souffrance de plusieurs personnages expliquée par une malédiction datant du 17ème siècle.
Bref, un mélange de bons sentiments, de bien-pensance, de spiritualité et de sujets d’actualité qui fait de ce roman une déception.