INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Robert Laffont collection Bête Noire en juin 2017 Traduit du norvégien par Hélène HERVIEU Le commissaire Fredrik Beier et son ancienne collègue, Kafa Iqbal, en froid depuis l’affaire Solro, doivent enquêter sur le meurtre d’un homme censé avoir disparu des années plus tôt. Sur le lieu du crime, Kafa retrouve une photo abîmée au dos de laquelle est inscrit, en russe, « Калипсо » : Kalypso. Au même moment, dans les égouts de la ville d’Oslo, des rats se délectent d’un autre cadavre. Une tragédie lie les deux victimes, mais pour la comprendre, il faut remonter jusqu’à une opération secrète aux conséquences désastreuses, datant de l’Union soviétique… (Source : Robert Laffont – Pages : 608 – ISBN : 9782221190197 – Prix : 21,50 €) |
L’AVIS DE LEA D.
Merci à Robert Laffont !
Après Les adeptes, nous retrouvons dans Les survivants Fredrik Beier et Kafa Iqbal, pour une nouvelle enquête. Le premier cadavre qu’il retrouve est celui d’un homme supposé mort depuis des années. Très vite, un autre cadavre fait son apparition, ajoutant son lot de questions… De fil en aiguilles, de questions en révélations, les enquêteurs remontent jusqu’à une opération secrète datant de l’Union Soviétique, et qui semble apporter son lot de secrets et de dissimulation.
Comme dans Les adeptes, Les survivants nous plonge dans une enquête sur fond de période historique, avec ici les agissements de feu l’Union Soviétique. Après être passé dans la Seconde Guerre Mondiale, nous rencontrons cette fois-ci la Guerre Froide, et Ingar Johnsrud prend soin de nous présenter un environnement complexe, avec un passé historique très fouillé et détaillé.
Peut-être trop détaillé par certains moments : je connais évidemment la période de la Guerre Froide, mais seulement ce que j’ai vu en cours, et dans quelques lectures personnelles. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour me replonger dans cette époque, et dans les conséquences que cela découle à notre époque. On ajoute à ça les noms typiquement suédois, et cela m’a freiné aussi un peu aussi au début, le temps de me rappeler qui est qui, et d’introduire les nouveaux venus dans l’équation. Mis à part ces faux départs, j’ai apprécié ma lecture ! Les survivants ne sera pas le titre que je vais retenir de la Bête Noire, mais je vais quand même le classer parmi les thrillers intéressants à lire, pour ce dépaysement géographique et pour cette époque de la Guerre Froide.
Pour ce qui est des personnages, j’apprécie toujours autant Kafa, même si elle se tient davantage en retrait ici. Le bon point est que cela permet de faire davantage connaissance avec Andreas, qui est un peu trop inconsistant dans le premier tome. Pour ce qui est de Fredrik, j’ai parfois envie de le pousser, notamment pour ce qui concerne sa vie personnelle et sa relation avec sa famille. A part ça, c’est un personnage que j’ai apprécié dans l’ensemble.
Donc, je dirais que Les survivants est un thriller qui remplit son œuvre, qui est efficace mais pas non plus mémorable. Il apporte par contre de la fraîcheur plus que bienvenue par ces températures actuelles !