Il ne faut jamais se fier aux femmes, quand on les attaque elles se défendent avec des arguments surprenants et efficaces.
Présentation Éditeur
Sonja est contrainte de transporter des valises de drogue pour pouvoir continuer à voir Tómas, son petit garçon. Il faut avouer qu’elle a un vrai talent de passeuse et un complice inattendu à la douane de Keflavík. Elle rêve de fuir les chantages affectifs : celui de son ex-mari, celui de sa compagne, l’ex-banquière à l’amour encombrant, qui a détourné les fonds d’un puissant homme politique et passe devant une commission d’enquête financière.
Mais son exceptionnel sens pratique et son sang-froid finissent par la mettre dans une situation inextricable et elle découvre que la perversité des femmes peut être bien plus redoutable que la cruauté des hommes. Sonja prend alors les événements à bras le corps et s’attaque aux plus puissants des malfrats.
Une histoire pleine de surprises : une intrigue internationale menée tambour battant, du chantage à l’amour maternel, un double jeu inquiétant, une héroïne élégante hors du commun, le tout sur un rythme sans faille. Lilja Sigurdardóttir confirme son talent de nouvelle reine du thriller.
L'avis de Sophie PEUGNEZ
Sonja pensait pouvoir profiter de son fils Tomas à l’étrange même si la fuite était devenue une musique qui rythmait leur quotidien. Elle avait du faire le choix de laisser derrière elle son pays l’Islande mais surtout Agla dont les caresses, dont les paroles lui manquent. Mais le sacrifice est nécessaire pour continuer à vivre.
De son côté Agla a le sentiment d’avoir un membre fantôme, la présence de Sonja l’habite encore et les réveils sont douloureux soulignant cette absence qu’elle n’arrive pas à admettre. Seules quelques lignes de cocaïne lui permettent d’aller de l’avant et d’affronter les démêlés judiciaires et bancaires dans lesquels elle est plongée jusqu’au cou.
Sonja a l’impression que son corps et sa tête volent en éclats lorsqu’elle découvre que des hommes ont kidnappés son fils. Elle, qui avait voulu renoncer à l’argent de la drogue et qui pensait ne plus être « piégée », va devoir s’investir dans un Cartel.
Très émouvant le lien qui lie Tomas à sa mère. Et l’incompréhension de ce père qui le « possède » plus qu’il ne l’aime. L’amour simple et sans concession que le petit garçon porte à son chien Nounours.
Une tension agite Agla et Sonja lorsqu’il s’agit d’argent. Est-ce tout ce non-dit entre elles qui devient trop complexe à gérer ?
Des discussions dans les bains chauds islandais : tradition. Mais est-ce que cela devient également culturel de vous vouloir résoudre un problème financière par d’autres magouilles bancaires. Le pays a-t-il mis le doigt dans un engrenage sans fin ?