Un vieux sanatorium. Un meurtre inexpliqué. Quatre suspects et une affaire qui n’a jamais été classée… Après le phénomène Reykjavik, co-écrit avec la première ministre d’Islande et vendu à plus de 50 000 exemplaires en France (chiffres MDS), l’auteur de renommée internationale Ragnar Jónasson signe un nouveau roman policier où l’intrigue, grandiose, s’incarne dans un décor hitchcockien.
Présentation Éditeur
Un ancien sanatorium.
Un meurtre inexpliqué.
Quatre suspects et une affaire jamais classée.
1983. Un ancien sanatorium à Akureyri, petite ville du nord de l’Islande,autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d’un drame : une infirmière est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau, les deux doigts de sa main droite coupés. L’inspectrice Hulda (l’héroïne de la trilogie La Dame de Reyjavik) et son collègue Sverrir sont chargés de l’enquête. Seules quatre autres personnes étaient présentes dans le bâtiment au moment du meurtre. Quatre suspects. Quelques jours plus tard, le médecin en chef est lui aussi retrouvé mort au pied du bâtiment. Tout porte à croire qu’il s’est suicidé. Un aveu indirect de culpabilité ?
2012. Trois décennies plus tard, lLe mystère reste entier. Helgi, un jeune criminologue, se penche sur l’affaire non résolue des meurtres d’Akureyri pour les besoin de sa thèse. Au même moment, il se voit proposer un poste au sein de la police de Reykjavík. Ses recherches le mènent à interroger les anciens suspects de 1983. Lorsque l’un d’entre eux est retrouvé assassiné dans son lit. Helgi décide d’accepter le poste d’enquêteur, pour résoudre enfin les meurtres inexpliqués de l’ancien sanatorium. Une enquête tortueuse qui viendra remuer de vieilles blessures, levant le voile sur des sombres réalités.
Origine | ![]() |
Titre | Hvítidauði, 2019 |
Éditions | La Martinière |
Date | 4 octobre 2024 |
Éditions | Points |
Date | 3 octobre 2025 |
Traduction | Jean-Christophe Salaün |
Pages | 416 |
ISBN | 9791040117445 |
Prix | 22,00 € |
L'avis de Nørdic Reading Club
Dans La mort en blanc, premier tome palpitant de la Trilogie Blanche de Ragnar Jónasson, on troque la chaleur d’un salon pour l’ambiance glaciale d’un sanatorium islandais isolé dans la neige. Dès les premières pages, le décor est posé : dans les années 80, une infirmière est retrouvée assassinée, deux doigts sectionnés, et peu après, le médecin-chef trouve la mort à son tour. Deux crimes glaçants, restés sans réponse pendant près de trente ans.
Des décennies plus tard, Helgi, jeune criminologue un peu paumé mais attachant, se replonge dans cette affaire oubliée. Ce retour sur un double mystère inexpliqué nous entraîne entre tempête de neige, tuberculose et rancunes enfouies. L’atmosphère est pesante mais jamais oppressante, et le huis clos fonctionne à merveille. Chaque personnage donne l’impression de cacher quelque chose sous la glace, ce qui entretient le mystère jusqu’au bout.
La construction du roman trahit l’admiration de Ragnar Jónasson pour Agatha Christie : chapitres courts, indices distillés au compte-goutte, fausses pistes habiles et un dénouement qui surprend sans tomber dans l’exagération. On avance vite dans l’histoire, porté par une écriture fluide et un équilibre parfait entre suspense et humanité.
Au-delà de l’enquête, certains thèmes marquent durablement, comme la violence conjugale abordée sous un angle rare, la solitude ou encore l’injustice. Cela donne au livre une profondeur inattendue pour un polar qui se lit aussi facilement. C’est un vrai roman d’atmosphère, idéal pour frissonner sous un plaid, tasse de thé chaude à la main, en attendant de plonger dans la suite de la trilogie.
En bref, La mort en blanc est un coup de cœur simple et efficace pour tous ceux qui aiment les mystères nordiques. Ragnar Jónasson confirme qu’il sait nous tenir en haleine tout en nous immergeant dans l’Islande enneigée. Le Nørdic Reading Club valide et recommande chaudement !